Etude sociologique... très pratique ! (Léna)

Quand j'entre dans la salle de cours, option de sociologie, réunissant les 2ème et 3ème année, je sens plusieurs regards se tourner vers moi. Je retiens un sourire. Je comprend leur étonnement, c'est à peine s'ils m'ont vu en cours l'année passée. Mais en général, je me présente toujours en début d'année, au moins pour faire acte de présence. Peut-être que les années passant, une sorte de maturité sortie de nulle part me pousse à tenter de rentrer dans le rang... Ca ne dure jamais bien longtemps cela dit. L'année dernière j'ai tenu 2 mois consécutifs. La suite a été plus chaotique.

Cette année, un autre argument de poids pèse dans la balance : Richard Casablancas, accessoirement mon père, a menacé de me sucrer mon héritage si je n'avais pas mon diplôme de fin d'année. A priori, cours ou pas cours, je devrais m'en sortir avec quelques pot-de-vin. Mais Richard - Encore et toujours lui - a également précisé qu'il empêcherait ce procédé en avisant la direction. Avec rage, j'ai du capituler. Et me voilà lancé dans une nouvelle année sans savoir où je vais. Est-ce que je cours après mon héritage ?

La sociologie ne me passionne pas plus que l'économie. J'ai choisit ses cours pour plaire à mon père. Beaver était le petit génie de la famille et réussissait tout ce qu'il entreprenait... enfin presque tout, excepté un attentat contre un bus scolaire. Moi au contraire, je ramais. Au lycée, je pensais qu'en suivant la voie choisit par mon père, sa fierté me boosterai pour que je réussisse. A la fac, j'ai tenu un peu le même raisonnement, autant par envie de le rendre fier de moi, que par flemme de raisonner autrement. Je dois reconnaître que le résultat est loin d'être concluant : Je rame en cours et Richard me méprise.

Bref, le premier cours de sociologie s'annonce, l'étude qui explique les façons de penser et d'agir des hommes, et me voilà. Je jette un regard circulaire dans la salle et tout à coup mon regard s'éclaire. Je viens de repérer une jeune demoiselle esseulée, toujours aussi belle et bien roulée, qui ne semble attendre que moi ! Elle sera un bon sujet d'étude cette année ! Sans traîner, je me dirige vers elle et jette littéralement mon sac sur le bureau voisin :

- Salut ma belle, je t'ai manqué à ce point pour que tu reviennes ??

Un large sourire éclaire mon visage.

J'avais confié ma petite chérie à mon père qui c'était fait une joie de lui préparer un emplois du temps sur mesure pour je cite " lui apprendre la culture de l'émerveillement dès le plus jeune age" mais surtout parce que mon père était raide dingue de se petit bou de chou et que il voulait s'en occuper comme jamais . Après l'avoir donc déposé je me suis rendu a mon premier cour de la journée, celui de sociologie . En arrivant dans l'université plusieurs tête qui ne m'était pas inconnu se retournèrent, étonnés de ma présence. Arriver dans la salle , elle n'était pas rempli je put donc m'assoir tranquille dans un endroit assez loin pour ne pas être dérangé et assez près pour prendre les notes correctes des notes. Enfin cette technique s'applique habituellement ... mais pas sur cette personne de Dick Casablancas!

D'ailleurs , je ne m'attendais pas a le revoir cette année vu le nombre de cours qu'il avait du loupé l'année précédente. Enfin quand on a de l'argent on peut avoir accès a tout... Bref cette gueule d'ange qui avait été accessoirement mon amant pendant un petit moment venait de m'adresser la parole. Calme et souriante je ne put m'empêcher de le taquiner gentiment pour tester ses réactions

- Han j'avais oublier que tu faisais parti de Neptune! Sinon je ne serait pas revenu...

Je rigola a cette phrase et le regarda en attendant sa réaction.

Les phrases de Dick qui m'aurait encore données envie de jouer il y a plusieurs moi ne me transperçaient plus comme avant. Avais-je à se point changé depuis mon voyage là-bas? avais-je grandis en maturité au point de remballer mon amant de toujours? Oui et non , car maintenant j'avait passer un cap et si il me voulait il allait falloir qu'il rame pour y arriver, et vu comment il me regardait toute entiere je pense que il n'allait certainement pas lacher le morceau aussi facilement , quoi que... Dick casablancas n'aime il pas la facilité? Mais iln'avait pas tord jétait contente de le revoir aller savoir pourquoi...

La question qu'il posa par la suite me fit sortir de mes rêveries , non je n'étais pas revenu pour lui et il le savait. Mais croyait il vraiment en ses hypotheses ou les balançait il comme sa pour esperer me voir sourir? Pour cacher ma surprise je me força à sourire sans vraiment le regarder dans les yeux et sortis le plus petit mensonges dont j'étais maintenant habitué à fournir mais qui ne me rejouissait toujours pas sachant qu'un jour la verité finirait bien par se savoir ...

Je rigole :

- Tu n'as pas changé en tout cas, toujours aussi spirituelle et magnifiquE...ment roulée ! Un peu moins bronzé peut-être, j'en déduis que tu étais dans le nord. Dommage tu as loupé l'été, le surf... et moi, toujours beau gosse sur la plage ! Un spectacle devant lequel elles étaient nombreuses à baver, crois-moi !

D'un geste de fausse modestie, je désigne mon torse -aujourd'hui couvert d'un t-shirt- d'un mouvement de la main. Le prof entre dans la salle, et jette un regard circulaire rapide tout en posant ses affaires sur le pupitre. En me voyant, il a une seconde d'arrêt. Je lui adresse mon plus beau sourire, mais je suis toujours concentré sur Léna. Je parle surtout pour garder son attention sur moi, mais je pense la moitié de ce que je dis. Pas le fait que les filles bavent sur moi, ni qu'elle est toujours bien roulée, mais le bronzage et le reste. Léna. Léna ! Une ex-amante magnifique à qui je ne dirais pas non si l'occasion se présentait de nouveau.

- Et donc je peux remercier mon pouvoir attractif de t'avoir ramené ici si je comprend bien ! Jusqu'où peut aller ce pouvoir à ton avis ? Chez moi ? Dans mon jacuzzi ? Dans mon lit ?
Richard Casablancas...
Je souffle tout bas à l'attention de ma voisine surtout, sans me cacher pour autant du professeur Ah, je déteste qu'on m'appelle par mon prénom !! Mais il reste stoïque :
- Quel privilège de vous voir parmi nous. Pour y faire honneur, veuillez être le maître de cérémonie de ce premier cours, en nous résumant dans les grandes lignes le cours de l'an passé !

Je grimace. Je déteste ce genre de pièges et le prof le sait pertinemment. Ma seule parade, c'est l'humour. Je prend ma tête de circonstance et répond bêtement :

- L'année dernière ? Mais de quoi parlez-vous prof ? Je n'étais pas ici l'année dernière !

Quelques ricannements étouffés dans la pièce attisent ma fierté et mon léger sourire s'agrandit. Je regarde Léna, et bien qu'il y'ait de fortes de chance qu'elle m'envoie balader, je demande son aide à demi-mots :

- Un petit coup de main ?

Oui dans le nord... Effectivement je n'avais pas eut le temps de bronzer avec se qui c'était passé...Et cela n'avait aps été ma preocupation premiere. Mais sa reflexion me fit jeter un coup d'oeil sur mon bras puis sur le siens. Il n'avait ps tord au contraire, mon jolie teint hallé d'espagnole c'était un peu estomper... Je n'eux pas le temps de me plonger dans se genre de pensées , le professeurs entra dans la salle et lança un regard amusé quand il remarqua Dick. Il en profita pour le mettre directement au rang des gens qui allait être ficher dans sa tête jusqu'a la fin de l'année. Bien sur Dick ne capitula pas, sinon ça ne serait pas Dick. Au contraire il en profita pour ce faire mousser et bien vori de la part des autres élèves. Il n'avait decidement pas changé du tout. Ah non ! Il venait de me demander mon aide ( non je ne venais pas de rêver!!)

Avec un grand sourir et d'une voix que seul lui pouvait entendre je lui repondit amusé

Je sourit a ses derniers mots, je n'allait pas le laisser m'avoir par de belle parole , ce temps était révolu. Je lui fit mon plus beau sourire accompagné d'un petit clin do'eil discret et j'ouvrit mon ordinateur ouvrant un fichier texte dans lequel était noté le résumé des cours de l'année derniere... jusqu'a se que je quitte l'université.

J'avait marqué un point , Dick n'allait pas me prendre dans ses filet aussi facilement qu'avant même si j'était tenté de le laisser faire. La facilité... Quel beau mot quand on en connait le sens contraire. *Léna ne lache pas maintenant*. Je regardais Dick en coins, il essayait de se faire plus petit pour ne plus se faire remarquer par Mr Desk mais cependant prenait assez de place pour que je ne l'oubli pas. Il me proposa en toute amitié (bin tiens !) de venir passer une apres midi (voir surement la nuit) chez lui , dans son merveilleux petit (grand) jaccuzzi. Comment refusé? Le soleil, la chaleur, la farniente?! J'aurait eut au moins 1 jour de vacances ... Je pensais a Rose, je ne pouvais pas la laisser toute seule, mais je ne pouvais pas arriver la bouche en coeur chez Dick, avec une enfant dans les bras et lui dire "surprise". Je reflechit 5 min, et me rendit compte que j'avais finit par me plonger 5 min dans son regard sans m'en apercevoir. Je detourna vite le regard, Dick était lon d'être bete et en bon seducteur devait savoir lire dans les yeux des filles. * léna arrette, qu'est ce que tu veux qu'il voit sur Rose alors que il ne sais meme pas qu'elle existe! il ne verra que se qui le concerne!*

- Heu... oui ... un jour si tu veux... ! ( non mais qui de nous deux essayait je de persuader ?) je me retourna vers mon ordinateur et fit mine de chercher un dossier, je n'arrivais plus a penser , je venait d'avoir un coup de stress sans vraiment de raison , la facilité ne reviendrai pas de si tot...

On dirait que Léna me fuit. "Un jour" !? Non mais qu'est-ce que ça veut dire, ce "un jour" ? Je connais assez les femmes pour savoir que ce genre de réponse veut dire : Pas sûr... Faute de mieux... Et comme il s'agit de MacTaylor, et qu'elle est ma "proie" désignée de ce cours, autant que mon échappatoire à ce soporifique laïus de "l'influence de notre société de consommation sur les individus de notre tranche d'âge", je ne compte pas la lâcher comme ça. Il faut que je trouve mieux que mon jacuzzi... Franchement, les femmes sont si difficile à satisfaire des fois, c'en est lassant !!!

Je laisse passer quelques secondes où je fais semblant d'écr... de dormir (et puis quoi encore ?) juste pour échapper à la surveillance du prof, et je me rapproche de ma très délicieuse voisine. Je lui glisse avec un sourire désarmant, en rebondissant sur sa question rhétorique :

- Je préfère dans une heure, après le cours ! Tu ne peux pas rester un jour de plus aussi blanche. Et puis profite des derniers jours de beaux temps, qui vont se faire plus rares, pour faire des provisions pour l'hiver. En plus je suis sûr d'avoir tout ce qui pourrait te faire plaisir ... Pour te détendre. Tu m'as l'air fatiguée ! C'est inadmissible de laisser cette fatigue ravager ton teint si lumineux !!

Dick, Dick... Calme toi. Les années t'ont appris que trop d'empressement fait fuir les jolies demoiselles, surtout lorsqu'elles sont assez futées comme MacTaylor. Poussée par un soudain éclair de génie, je lève soudain la main. Le prof, soupçonneux, m'engage d'un geste du menton, à prendre la parole. Mon élan le désarçonne et il doit sûrement craindre le pire :

- Quels sont exactement les répercussion d'une séance de jacuzzi sur une jeune fille d'une vingtaine d'année prof ?? On peut aborder ce point précis ??

Ma question, presque pertinente, le laisse con. J'adresse à Léna un large sourire aguicheur.

Premier Round Léna 1 Dick 0. Biensur j'avait tort de croire que Dick allait s'arreter la . C'ets Dick tout de meme!!! Il me laissa un repit deux minute et se raprocha doucement de mon oreille. je fremit au contact de son souffle sur ma peau. Pour etre sur de ne pas se faire essuyer un refus il organisa la soirée. Et ça serait mentir en disant que cela ne me tentait pas. J'avais besoin de changer completement les idées de mon cerveau mais je n'en étais pas capable pour le moment.

Puis renversement total des choses, il se tourna vers le prof et leva la main. Cela surpris tout le monde , et particulierement le professeur. Je compris par la suite pourquoi il avait eut un elan de participation. Sa brusque question me fit rire, quand il me sourit , je ne put m'empecher de lui rendre se sourir. Il venait de me faire oublier ma vie pendant quelque seconde , c'était tellement bien. J'avait tout a coup une envie de me lacher moi aussi, cela ne pouvais aps faire de mal !

je leva la main a mon tour et le prof m'interogea surement persuader que j'allait faire reprendre le cour.

Je me retourna vers Dick , lui fit un clin d'oeil et attendit sa réaction.

La réponse du prof me ravi. Je crois que ce n'est absolument pas l'effet qu'il recherchait mais c'est raté pour lui, et gagné pour moi. Je réplique tout fort, toujours à son grand désespoir si j'en crois l'expression blasée qui se lit sur son visage :

- Quand vous dites "répercussions psychologiques" vous voulez bien sûr parler d'une augmentation exponentielle de sa libido n'est-ce pas prof ?

La classe ricane, je suis fier de mon effet, d'autant plus lorsque le visage du prof se défait encore un peu plus. Il aimerait trouver la parade pour me faire taire, j'en suis sûr. Je regarde ma voisine avec un clin d'œil. Puis je coupe la parole au prof qui allait enfin répliquer :

- En ce qui concerne le feu, j'adore jouer avec. Il brûle, mais il réchauffe aussi et il éclaire ! Il est envoûtant, rassurant, attirant...

En prenant mon ton le plus niai, j'étais sûr de mon coup. Le prof a totalement perdu le contrôle sur la classe qui rigole tout fort à présent. Il n'empêche que jouer avec le feu ne m'a jamais fait peur. Combien de soirée sur la plage, autour d'un bon feu de camp j'ai fait avec Logan ? Et combien de paris stupides m'ont amené à sauter par dessus les flammes ? Si ce prof crois que sa remarque va me faire fuir, il se plante royalement !

Deuxième round, je refais mon retard : Léna 1 - Dick 1 !!