Echappée belle (Piper)

La première fois que je suis venue dans ce bureau, c'était il y a six mois, après la réouverture de Hearst. Le nouveau doyen, Mr Moore, m'avait convoqué par rapport à la secte crée par Céleste. Il voulait être sur que je n'étais pas complice de ces atrocités et savoir si je saurais être discrète. Je lui avais bien sur signifié que je n'étais pas au courant et que moi aussi j'avais subis ces atrocités. En ce qui concernait ma discrétion, je lui avais certifié qu'elle serait de mise, si toutefois on ne me mettait pas à bout. Il avait semblé convaincu et m'avait laissé repartir.
Quelques jours plus tard, j'étais de nouveau convoquer pour l'histoire des tags sur mon casier. Le doyen voulait savoir comment je vivais le chaos qui régnait autour de moi. Que voulez-vous répondre à ça à part en craquant ? C’est-ce que j’ai fait. Ce jour-là, j’ai fondu en larmes dans le bureau du doyen et gentiment, il m’a écouté, conseillé, aidé, comme n’importe qui aurait dû le faire au lieu de m’accabler.
Régulièrement, je me rendais dans le bureau du doyen pour avoir quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui ferait semblant de me comprendre. Je lui parlais des tags qui étaient de plus en plus violent mais jamais je ne lui ai parlé des menaces de mort que je recevais. Peut-être parce que personne d’autres que moi ne pouvait les voir. Quoi qu’il en soit, malgré ce que vous pensez, notre relation était purement professionnelle.
Au fil du temps, le doyen Moore me confiait que le fait d’être doyen était une responsabilité trop lourde pour lui mais qu’il ne comptait pas abandonné. Pour résumé, le doyen était devenu mon confident et j’étais devenue sa confidente, ce qui ne restait pas sans conséquences.
On commençait à se voir en dehors du cadre universitaire pour boire un café dans un endroit discret et puis un soir, il m‘avait invité chez lui, en tout bien tout honneur, comme des amis qu’on était devenu.
Le problème dans une relation amicale avec une personne du sexe opposé, c’est que ça peut très vite devenir plus que de l’amitié, surtout quand vous vous racontez vos sentiments les plus intimes.

Suite à la tentative de meurtre commandité par Liaam Fitzpatrick et la fin du procès de Céleste (qui avait innocenté tous les membres de la famille), la psychologue de l’université s’était arrangée pour me coller une heure de suivi psychologique par semaine. Donc théoriquement, je devrais aller dans le bureau de la psychologue mais aujourd’hui, elle est absente pour cause de congrès à Los Angeles alors je possède une heure de libre que je compte bien occuper.
Je me dirige vers les bureaux de la direction et plus précisément vers le bureau du doyen. Je m’approche du bureau d’Iris, la secrétaire du doyen. Depuis le temps qu’elle me voit venir ici, la femme approchant de la cinquantaine ne s’étonne pas de me voir arriver.

- Bonjour Iris, est-ce que Mr Moore est dans son bureau ? Il faut que je le vois.
- Bonjour Mlle Kane. Oui, il est dans son bureau, je vais lui demander s’il peut vous recevoir.

Iris appuie sur un bouton qui la met en relation avec le doyen.

- Mlle Kane demande si vous pouvez la recevoir.
- Bien sur, faites-là entrer Iris et ne me passer aucune communication.
- Très bien monsieur. Vous pouvez entrer Mlle Kane.
- Merci Iris.

Je me dirige vers la porte estampillé « Douglas MOORE, doyen » et frappe deux coups sur la porte pour la forme. Je n’attends pas qu’il me dise d’entrer pour le faire. Je lui offre mon plus beau sourire en guise de bonjour pendant qu’il se lève et ferme le store de la baie vitrée donnant sur le bureau de la secrétaire. Il s’approche de moi et une fois que la distance entre nous le permet, on s’embrasse passionnément pendant plusieurs secondes, de longues et interminable secondes de baisers langoureux.

- Que me vaut le plaisir de ta visite ?
- La psy que tu me forces à voir est absente, j’ai donc profité de cette petite heure de libre pour venir te voir.
- Tu aurais pus aller faire les boutiques ou rentrer chez toi.
- J‘ai déjà été faire les boutiques hier et tu sais très bien que je ne suis pas à l‘aise chez moi. Enfin, bon si tu n‘as pas envie de me voir, je peux partir.

Je me retourne et je vais en direction de la porte quand Douglas m’attrape par le bras et me retourne face à lui avant de m’embrasser à nouveau. Il m’entraine vers son bureau sur lequel ne se trouve aucun objet. Lentement, il déboutonne ma chemise en m’embrassant sensuellement le cou puis la poitrine avant de venir fondre ses lèvres sur les miennes en un baiser torride. Je sens déjà l’excitation m’envahir.

Environ une heure plus tard, alors que nous ne faisons qu’un et que nous sommes parfaitement à l’unisson, une sonnerie indiquant qu’Iris tente de le joindre se fait entendre. Tant bien que mal, Douglas appuie sur le bouton en me faisant signe de ne faire aucun bruit pendant que lui cherche à retrouver sa respiration.

- Je vous avais dit de ne me passer aucune communication.
- Je sais monsieur mais Mlle Haven veut vous voir de toute urgence.
- Très bien, faites-là patienter un instant.

La frustration se lit aussi bien sur mon visage que le sien. Comme des amants pris en faute (ce que nous sommes en fait), nous nous empressons de nous rhabiller entre deux baisers.

- On pourra reprendre ce qu‘on a commencé ce soir. Chez toi.
- Je ne peux pas ce soir, j’ai une réunion avec le conseil d’administration mais tu peux rester, Piper, je veux dire Mlle Haven ne doit pas en avoir pour longtemps. Je pense qu'elle doit vouloir me parler d'un de ses étudiants avec lesquelle elle a un problème.
- Tu ne crois pas qu‘elle trouvera étrange que tu me demandes de rester ?
- Pas si je lui dis que tu es là pour un article du journal sur le travail de doyen d’université.

J’accepte de rester dans le bureau mais seulement pour voir comment il se comporte avec la gent féminine plus mature que je ne le suis.
Il va ouvrir la porte pour faire entrer Piper Haven, une professeure d’ économie et lui explique la raison de ma présence ici, à savoir le faux article pour le journal qui risque fort de se transformer en vrai article si elle en touche deux mots à Charlotte Bonham, la responsable du journal.

Bon me voilà déjà dans le bureau du doyen, embarassée de ce qui m'arrive avec Joy. Peut être pourra t-il m'aider. Je m'apprette à frapper, mais la porte s'ouvre aussitôt....

*Mince, il n'a pas l'aire en grande forme, on dirait qu'il vient de faire un 100mètre, tiens c'est la jeune kane là bas?? qu'est ce qu'elle fait là? Elle non plus n'a pas l'air dans son assiette*

-Doyen moore, je vous remercie de me recevoir, j'éspère ne pas vous déranger?
-Non, non, je vous en prie entré donc, j'étais en compagnie de melle Kane, qui fait un article sur moi pour le journal. Mais nous reprendrons une fois que nous aurons parlé de ce qui vous ammène.
-Trés bien, ravie de te connaitre lilly

*je me sens mal à l'aise je ne saurais dire pourquoi, peut être que ce que j'ai entendu à propos de cette jeune fille me parasite la tête laissons lui sa chance*

La prof d'éco entre dans le bureau et son regard se ballade entre Douglas et moi. Je me demande si elle a compris ce qu'on était en train de faire. En tout cas, j'essaie de me faire toute petite et de faire semblant de prendre des notes. Quand Mlle Haven me dit être enchantée de me connaitre, je hoche la tête pour lui signifier que moi aussi.
Je ne me suis jamais sentis aussi mal à l'aise qu'aujourd'hui, même après avoir découvert que j'étais Mme Echolls, j'étais mieux que ça. Enfin bon, je baisse la tête et écoute Douglas et Mlle Haven parler. Après tout, peut-être qu'elle ne se doute de rien.

- Je suppose que vous êtes venue me voir à cause d'un élève. Lequel est-ce ?

Je réprime un rire devant l'air à la fois sérieux et géné de Douglas et parfois, je surprends même son regard sur moi et dans ces moments là, je pris pour devenir invisible mais aussi pour que la prof ne remarque rien sinon bonjour les dégats.
Pourquoi, mais pourquoi ai-je accepté de rester dans ce bureau ? D'un coup, je me mets à transpirer et je m'évente avec ma main pour ne rien laisser paraitre.
Pendant que Mlle Haven répond à la question de Douglas, j'en profite pour sortir discrètement un catalogue de mode de mon sac et je le place sur mon classeur. De cette manière, je pourrais surement faire redescendre ma tension et paraitre plus naturel.
Heureusement pour moi, je sens mon portable vibre dans ma poche, je le sors pour lire le message provenant de James.

*J'ai fait comme tu m'as dit et ça a marché. Je ne sais pas comment te remercier ma belle. Sinon, comment tu vas ? Je t'adore bizzz*

Je décide de répondre à James dans la foulée.

*Je suis heureuse pour toi mon beau, je savais que ça marcherait. Moi je suis en ce moment dans une galère pas possible. Je t'appelerais ce soir pour te raconter. Tu pourras peut-être m'aider. Je t'adore aussi. XX*

J'envoie mon message avec un sourire aux lèvres et j'espère que si la prof d'éco me voit sourire comme ça, elle pensera que je viens d'envoyer un message à mon copain.

Le doyen est assis sur son confortable fauteuil, dans une posture trés solenel et trés peu naturel, son regard fuyant vers lilly supbrepticemment de temps en temps, me laisse à penser qu'il y a anguille sous roche....

*Pourquoi je la sens si nerveuse? bon piper reviens à ce qui t'ammène*

-C'est à propos de joy Sunrise mr le doyen, j'avoue être dépassée par le comportement obtu de cette jeune fille, et je voudrais des pistes qui m'aide à........

*Mais pourquoi est elle rouge comme ça, il faut vraiment que j'éclaircisse ça*

-Eh bien Melle HAVEN?

*Ah finalement elle a l'air d'aller bien*

-Piper?
-Oui.... euh pardon je disais, connaissez vous un peu sa vie, est ce ça qui peu la perturber?
-Eh bien il est vrai que c'est quelqu'un de peu sûr d'elle et......
-Excusez moi, mais je me rends compte que je préférais parler de ceci en privée

Je vois les yeux de Lilly se lever interloquée voire légérement véxée.

-Lilly ce n'est pas contre toi, mais pour respecter l'intimité de l'élève dont nous parlons. Par contre j'aimerais bien te voir aprés cet entretien, que nous puissions faire un peu connaissance et pourquoi pas parler de cet article que tu dois écrire.

Je sens Moore contrarié, comme obligé de faire bonne figure.

Contre toute attente, Mlle haven me demande de sortir pour pouvoir parler de Joy Sunrise. Elle a à peine fini sa phrase que je suis sur mes pieds, en train de ranger mes affaires. Quand j'entends qu'elle veut me voir en privé ensuite, je manque de tomber mais j'arrive à rester debout.

- Très bien, je vous attend donc dans le bureau d'Iris, la secrétaire.

Pourquoi est-ce qu'une prof que je n'ai même pas veut me voir ? est la question qui tourne en boucle dans mon esprit. J'adresse à Douglas et à Mlle Haven un sourire automatique avant de m'adresser à Douglas.

- Mr le doyen, je vais prendre rendez-vous avec votre secrétaire pour la suite de notre entretien.

Je sors du bureau et m'assoie sur l'une des chaises disposées le long d'un mur. Je ressors mon téléphone de ma poche pour envoyer un nouveau message à James.

*C'est plus dans une galère que je suis mais dans la merde jusqu'au cou. Je crois que je vais sécher mes cours de l'aprem pour t'appeler.*

Je range mon téléphone et prends en vitesse un papier et un crayon dans ma trousse pour griffonner des questions et des réponses comme si j'avais effectivement eu un entretien avec Douglas. Je note aussi dans un coin de ma tête de propser un article sur le doyen pour le prochain numéro du journal.

Voilà, Lilly est sortie, Moore ne semble tout de même pas dans son assiette, il se passe la main dans les cheveux, et garde celle ci un moment sur sa nuque en regardant le fauteuil laissé vide par Lilly.

je tousse pour le rappeller à mon beau souvenir

-Doyen Moore, Douglas, qu'est ce qui ne va pas?

-Tout va bien Piper, ne vous inquiétez pas. Simplement un peu de surmenage, rien de plus.

-Trés bien.

Je me contenterais de cette explication pour aujourd'hui, de toute façon j'attends de voir ce qu'il en retourne du côté de la jeune Kane. Je continue donc mon entretien avec le doyen, même si celui ci n'est pas vraiment présent quand il me parle de mon élève. Au moins pour elle je serais par ou attaquer le problème. Nous finissons donc rapidement, puis je me lève, serre la main à Douglas, et je file vers le bureau d'Iris ou m'attend Lilly. Elle est assise là à griffonner sur un morceau de papier, je m'avance tranquillement vers elle, et une fois arrivée à sa hauteur, elle lève ses grands yeux vers moi.

*On dirait un ange. Et pourtant son histoire est lourde d'événement pas vraiment angélique. Vas t-elle oser se confier ou vas t-elle me la jouer à l'envers??? laissons lui sa chance, attendons d'avoir son propre son de cloche*

-Alors Lilly cet article, ça parle de quoi?

*On va commencer en douceur, pour ne pas la braquer*

*Le travail d'un doyen universitaire est également d'aider les professeurs à mieux comprendre leurs élèves si ces derniers ont...*

Je suis interrompu dans l'écriture de mon vrai/faux article par la prof d'économie qui me demande de quoi parle mon article. Je souris timidement à Mlle Haven avant de lui répondre.

- Comme Mr Moore l'a dit, l'article porte sur lui. En fait, ayant déjà rendu mon article pour le prochain numéro, j'ai proposé de faire un article sur lui pour le numéro suivant et comme ça demande beaucoup de temps à cause de l'emploi du temps de Mr Moore, je commence déjà mon interview.

Heureusement que je m'étais préparé à une question comme celle-là, j'ai pus trouver un truc à lui répondre. Cependant, quand je lui réponds, je me rends compte que dans le dernier numéro, on a déjà parlé du doyen. Pas de chance pour moi. A moins que...

- En fait, on a déjà évoqué l'arrivé du doyen Moore dans le dernier numéro mais Charlotte, heu, je veux dire Mlle Bonham, a pensé que mon idée d'écrire un article sur le doyen pour en savoir plus sur lui n'était pas mauvaise. Avant que le journal arrête de paraitre, je m'occupait de la rubrique focus et je brossais le portrait de certaines personnes. Bien sur, je faisais le portrait d'étudiant mais Mlle Bonham pense que ça me sera très utile pour cette article.

Et merde, je m'enfonce là. Pourvu qu'elle ne capte pas que je suis nerveuse. C'est décidé, la prochaine fois que j'ai une heure de libre, je la passe à faire autre chose que de rendre visite à Douglas.

Bon ça m'a l'air un peu too much tout ça, pourquoi se justifier comme ça. Bien passons à autre chose. J'acquiesce en lui souriant et en prenant un air impréssionné.

-Si je peu me permettre, vous m'aviez l'air trés géné et plutôt nerveuse tout à l'heure *d'ailleurs encore maintenant* Est ce que tout va bien Lilly?

Je réalise soudain qu'Iris tend l'oreille, qu'elle concierge, qu'est ce qu'elle croit, que je ne vois pas son petit jeu. Je la fixe d'un air réprobateur pour bien lui signifier mon mécontentement, puis je me retourne vers Lilly et avant qu'elle est pu me répondre, je lui demande:

-N'avez vous pas envie que nous discutions de ça dans un endroit.... disons , moins à l'écoute.

Piper avait malheureusement remarqué ma nervosité quand j'étais dans le bureau avant de me demander si j'allais bien. Je pousse un long soupir avant de lui répondre mais avant que j'en ai le temps, elle me demande si je ne préfère pas qu'on en parle dans un endroit plus approprié, moins à l'écoute.

- Ca va,, on peut parler ici. Après tout, je n'ai rien à cacher.

Rectification, j'ai quelque chose à cacher mais je n'ai pas la moindre envie que quelqu'un le sache et encore moins une trentenaire sexy pour laquelle Douglas à quelques fantasmes en réserve.
Décidée à répondre à sa question première, je reprends la parole en me grattant le sommet du crâne.

- Pour répondre à votre première question, c'est juste qu'en ce moment, trop de chose se passe dans ma vie et que j'ai énormément de mal à reprendre le contrôle de tout ça. Ce n'est pas facile de passer du statut de fille populaire à celui de pariat pour revenir populaire, le tout en moins de six mois.

Pour le coup, je n'ai pas trop mentis, j'ai dit la même chose à Douglas quand il m'avait demandé comment se passait le fait qu'à nouveau beaucoup de garçons étaient à mes pieds et que des filles me demandaient où j'avais acheté tel ou tel affaire.

- Ensuite, si vous m'avez trouvée nerveuse, c'est peut-être à cause du fait qu'avant votre arrivée, j'étais seule dans le bureau du doyen, que les stores étaient clos et que vous devez surement connaitre ce qu'il se dit sur moi dans les couloirs. C'est tout.

Je regarde Mlle Haven en lui souriant timidement de nouveau. En fait, je me dis que le mieux pour moi, serait de me trouver un mec de mon âge qui jouerait le rôle de mon petit-ami mais pour ce rôle, je ne vois personne, à moins que Matt Campbell accepte de faire ça pour moi, en souvenir du bon vieux temps des limousines bloquée dans un embouteillage mais j'en doute fortement.

Pour le coup, Lilly m'a l'air sincère, et le fait de jouer franc jeu en n'ayant pas de scrupules à parler ouvertement devant cette vieille pie d'Iris * c'est pas biennnnnn, voyons Piper!!!* me force au respect. Je m'assoie à côté d'elle, non sans jeter un regard derriere le bureau, et je regarde Lilly pleine de compassion.

-Tu sais, je ne sais pas bien ce que tu as subit. Je n'est que des bruits de ci de là auquel je ne veu ps préter attention. Je prends le partie d'écouter ce que tu auras envie ou besoin de me dire.

*Un peu d'attention n'a jamais fait de mal à personne et tout le monde a droit à une seconde chance*

-Entends moi bien, je ne me mêle en aucun cas de ta vie et de comment tu la gère. C'est vraiment si tu as besoin, parcequ'efectivement ça ne doit pas être facile pour toi aujourdh'ui. L'important est de savoir quelles fréquentation tu veux récupérer. I n'y a que toi qui peu faire ce choix

*Mince j'éspère ne pas l'avoir effrayée, et quelle comprend bien ce que je veut lui dire. Je ne sais pas pourquoi cette fille m'attire tant de sympathie. On tente je verrais bien*

Les attentions de la prof d'éco me font rire nerveusement. Je n'étais pas vraiment habituée à ça de la part d'une prof. Elle s'assis à coté de moi et je vois bien qu'elle regarde Iris de temps en temps.

- C'est vrai, j'ai tendance à oublier que vous êtes nouvelle ici. A Neptune, tout le monde connait la vie de débauche de la petite princesse 3/9 que je suis. Tout le monde, sauf les nouveaux mais généralement, d'autres se chargent de leur apprendre les grandes lignes de ma vie.

Apparemment, ma vie n'est pas le sujet de conversation favori d'Iris qui préfère s'en aller. Pourtant ma vie est loin d'être ennuyeuse avec tout ce qu'il se passe autour de moi depuis 6 ans.

- Mais personne ne s'occupe de ma vie ou de comment je la gère, mis à part Céleste. En fait, les gens n'attendent que mes dernières frasques pour avoir des choses à raconter. Enfin, ils attendent surtout les dernières frasques des 3/9 en général.

En fait, je me rends compte que tous les 3/9 n'aspirent qu'à une chose faire oublier la dernière frasque pour la leur. Manque de chance pour Dick et les autres, surtout pour Madison, ces six derniers mois, j'étais au centre de toutes les attentions et eux passaient presque inapperçu.

*les 3/9 quoi?*

-J'ai l'impression que tu te sens obligée de jouer un rôle? comme si on attendait ça de toi donc tu fournis la préstation, mais toi tu est ou là dedans, entre ta famille et tes amis ta place est ou??? Et puis tu veut bien me parler des 3/9 qui sont-ils? quels liens ont-il avec toi et avec les autres?

Pourquoi j'attends tellement de cette fille, je vois en elle un potentiel enorme et puis à ce qu'on m'a dis ces proches amis sont des personnes plutôt bien. C'est difficile de voir quelqu'un abîmer son image ou être tellement impulsive. J'éspere que son avenir sera plus rose que son passé, elle à sa personnalité, pas évident à accepter quelqu'un d'aussi........euh ..........comment dire avenante avec la gente masculine, mais je sens une belle personne au fond de ce personnage.

-Ca m'aidera à m'orienter dans tous ce barnum universitaire ou je t'avoue je suis un peu larguée de prendre l'histoire en cours

J'éclate de rire quand Mlle Haven me dit qu'elle me sent obliger de jouer un rôle.

- Je vous rassure, je ne joue aucun rôle. Quand je dis que tout le monde attend les prochaines frasque des 3/9, c'est parce qu'on est coutumier du fait. Je vous explique. Les 3/9, sont les personnes vivant dans le quartier portant le code postal 90909, autrement dit, le quartier le plus riche de la ville, et disons qu'ici, nous faisons la pluie et le beau temps. Depuis notre enfance, nous sommes envier par les autres, ou pris en pitié. Les fêtes les plus démentes, c'est nous, les tableaux de chasse les plus important, c'est encore nous. Nous sommes comme ça.

Je ne sais pas si j'ai bien expliqué la situation et si elle l'a compris mais c'est vraiment difficile d'expliquer quelque chose qui vous parait naturel.

- En ce qui concerne mes liens amicaux et familliaux, ils sont simple. J'ai de vrais amis sur lesquelles je peux compter, des amis qui ne sont là que quand tout va bien, mais comme je sais sur qui je peux vraiment compter, de ce coté là, je n'ai aucun soucis. Pour ma famille, c'est encore plus simple, je m'entendais bien avec mon frère jusqu'à ce qu'il devienne comme moi et qu'il se mette à mettre enceinte toutes, ou presque toutes, les filles avec qui il couche, je ne me suis jamais entendu avec Céleste qui est maintenant en prison et mon père est trop absorbé par son travail pour s'appercevoir de quelque chose mais je m'entends assez bien avec lui.

A nouveau, je ris légèrement. J'ai l'impression que j'ai ma consultation psy finallement.

- Enfin, si vous voulez vraiment en savoir plus sur moi, vous pouvez demander au doyen ou au prof d'informatique. Il travaillait pour mon père avant mais il a dû le licencier.

-Trés bien Lilly, l'explication des 3/9 m'éclaire sur beaucoup de choses au moins sur la comment dire.......... manière de se comporter de certains. Tu ne m'en veut pas 'éspère de dire ça , mais c'est une réalité. Je suis contente que l'on est pu parler toute les deux et surtout qu tu ais été aussi sincère et franche avec moi.
Je te propose quelque chose si tu le veux et si tu en à besoin ma porte et mes oreilles eront toujours ouverte pour toi, car je sais que c'est pas le fun en ce moment pour toi. Tu en fais ce que tu veux, et sache que tu peu me faire confiance, tu l'apprendres avec le temps. Tu dois trouver ça bizarre, mais bon quelque chose me dit que tu es quelqu'un de bien, et je ne porterais aucun jugement sur toi vu que tu assumes complétement qui tu es, ça me laisse je dois te dire admirative, alors à bon entendeur..........

Je vois Lilly me fixer, cherchant peut être à savoir si elle peu me faire confiance, au moins elle sait que je suis là, et ça je pense que c'est bon pour tout le monde de pouvoir parler, voire se confier, à un tiers neutre (autant qui peu l'etre ou le rester)

- Ravie d'avoir pus vous éclairer sur nous mais ne comptez pas trop sur ma visite. Et puis désolée de vous dire ça, mais vous ne savez rien de moi et de ce que je suis en train de vivre. Il n'y a que quelques personnes qui savent ce qui se passe dans ma vie et encore ces personnes ne savent pas vraiment ce que j'en pense.

Je regarde la prof d'économie qui semble déconcertée par ma réponse. En même temps, comme elle l'a dit, je suis sincère avec elle, enfin, je suis sincère jusqu'à un certain point. En même temps, je ne vais pas non plus lui raconter ma vie en détail, d'ailleurs même la psy ne connait pas ma vie en détail et elle est obligée de me tirer les vers du nez pour me faire parler mais bon.
Mlle Haven se rendra vite compte que l'université de Hearst, ce n'est pas vraiment une université digne d'un conte de fée. Ici, la vie tourne vite au cauchemard.
Au fond, je n'espère qu'une chose que tout se finisse très vite pour que je puisse rentrer chez moi, prendre deux aspirines et appeler James pour tout lui raconter.

- ok bien reçu, mais en même temps je ne te demande pas de me raconter ta vie, et venir me voir n'est pas une obligation, c'est juste une option, un échapatoir qui te reste au cas ou tu en ais BESOIN. Et effectivement je ne te connais pas, ni toi, ni ta famille, ni t'es amis, mais tu sais tu peu avoir un feeling avec quelqu'un dés la première rencontre, mais peut être n'est ce pas ton cas, je peu le comprendre mais laisse moi au moins une chance de te connaître et de me faire confiance.

J'éspère qu'elle comprend que ce que je lui offre c'est une écoute, parfois je me dis qu'ils ne se rendent pas compte que nous aussi on a nos valise, notre passé et ce qu'on à pu endurer qui nous suit. Enfin ils sont jeunes encores et non pas le recul, ils sont tellement centrés sur eux même,qu'ils ne se demandent même pas qui est l'autre.

-Bien Lilly, je pense qu' il n'y a pas besoin d'en rajouter, je te laisse partir si tu n'as plus rien à me dire et puis il faut que tu te prépares non, ce n'est pas ce soir le bal d'halloween, une bonne soirée en perspective!!!

Je souris quand elle me dit qu'on peut avoir un feeling avec quelqu'un dès la première rencontre mais que ce n'est peut-être pas mon cas.

- Je ne sais pas si vous vous en rendez compte mais même la psy que je vais voir tous les jeudis n'en sait pas autant que vous. Enfin, je veux dire par là que je ne lui ai pas raconté tout ce que je vous ai raconté.

Mlle Haven semble surprise par ce que je viens de lui annoncer. Elle est surprise mais elle a l'air aussi ravie. Si elle veut mon avis, c'est pas prof d'éco qu'elle aurait du faire mais psy.
Elle m'offre enfin la chance de pouvoir la laisser et de me tirer loin d'ici. Enfin quand je dis loin, c'est relatif puisque je vis à Neptune, pas sur Mars et que je serais toujours trop près de cette maudite université.

- Bonne soirée à vous aussi et si vous avez besoin d'explication sur les 3/9, les PCH ou autres habitant de Neptune, faites-moi signe. Malgré ce que vous croyez, ce ne sont pas les autres professeurs, mis à part certains, et les dossiers que tient le doyen sur les élèves qui vous aideront à mieux comprendre les habitants d'ici.

Mais qu'est-ce qu'il me prend moi ? Pourquoi j'offre mon aide à une prof ? Peut-être parce que comme elle l'a dit, j'ai senti qu'on avait un bon feeling elle et moi.

» La fin d'une belle histoire
» Ex belle-soeurs (lilly)