Soif de vengeance !!!

On s'était fait un petit cinéma, Veronica et moi. Le film projeté était une version remasterisée du film d'horreur "SHINING" et à notre sortie, la nuit était tombée. L'ambiance dans laquelle nous avait plongé le film se prolongeait donc dans la rue. Histoire de détendre l'atmosphère, je blagais :

- Waoo quelle ambiance dans la rue ! (elle était déserte, à part les rares personnes à être venue à la même séance tardive que nous) Je m'attends presque à voir débarquer Jack avec une hache à la main...

Je riai, mais j'étais pressée d'arriver à la voiture...

Après avoir vu shining Sélène ne trouvais rien de mieux à faire que d'en remettre une couche

-Arrêtes j'ai l'impression que je vais voir les jumelles arriver de nul part en me disant "Vienns Veronica, Vienns jouer avec nousss"

J'eus un frisson. La nuit ce soir était bien noire et les rues désertes. On arriva à l'endroit où la voiture était garée mais de loin quelque chose paraissait bizarre... On s'approcha et à notre grande surprise on vit les 4 pneus de la voiture, tous crevés.

-C'est pas vrai...

Je mis un certain avant de réaliser que Veronica me montrait les pneus crevés de sa voiture :

- Mince... Quelqu'un a voulu faire une mauvaise blague... Ou alors c'est juste de la violence gratuite...

Comme toujours face à l'injustice, la colère m'envahissait sourdement. Je chassais cette idée :

- Il faut qu'on appelle quelqu'un...

Je fouillai mes poches :

- Et mince ! Je n'ai pas mon portable ! Veronica, j'espère que tu as le tien... Je ne vois pas de cabine publique dans le coin (je tournai la tête de tous les côtés, en ne distingant pas grand chose à cause de l'obscurité) !

J'étais complètement scotché à la vue de ma voiture crevée. J'avais du mal à croire à une simple blague mais après tout qu'est ce que ca pouvait être d'autre... En même temps je me faisais régulièrement pas mal d'ennemis... Sélène me sortis de mes pensées en me demandant si j'avais mon portable.

Je mis ma main dans ma poche en sortant le précieux objet, Sélène avait l'ai soulagée mais je ne me faisais pas d'illusions

-Je l'ai éteins dans la salle de cinéma le problème c'est qu'il n'avait pas beaucoup de batterie...

J'appuya sur la touche "on" du téléphone, il se ralluma mais avant que je n'ai pu taper les quatres chiffres de mon code pin il s'éteignit.

-Plus de batterie. Prête à marcher?

Je soupirai, sans masquer mon manque flagrant de motivation :

- Je suppose qu'on a pas le choix ?

Veronica secoua la tête. On se mit en route, à travers les ruelles sombres et désertes de Neptune. Tout à coup, je dressai l'oreille :

- Tu n'as rien entendu ?

J'avais comme l'impression que quelqu'un marchant pas loin... Je sentis des frissons de malaise me parcourire. Après avoir vu "Shining", j'imaginai déjà toute une scène dans ma tête... Avec en prime l'apparition d'être surnaturels...

*Reprend toi Sélène ! Ca n'existe pas!*

Pourtant la sensation d'une présence dans les parages persistait...

Nous marchions tranquillement en direction de chez moi quand Sélène me dit quelque chose de pas du tout rassurant. Elle venait de me demander si je n'avais rien entendu, et si en effet je n'avais rien entendu je me serais contentée de la taquiner au sujet du film et de son imagination mais malheureusement j'avais aussi cru entendre quelque chose et surtout j'avais la curieuse impression d'être suivie...

-Je sais pas j'ai un mauvais préssentiment mais en même temps après ce qu'on vient de voir...

Sélène haussa les épaules, je mis la main dans mon sac mais malheureusement je n'avais rien de concret pour pourvoir nous défendre, à part mon trousseau de clefs...

-Là j'ai entendu quelque chose!!

oN s'arrêta net en tournant toutes les deux nos têtes dans tous les sens à la recherche du moindre intrus

Quand on s'arrêta, le bruit cessa aussi... Comme si quelqu'un nous suivait... Non, je délirai ! J'avais peur à cause du film... Pourquoi quelqu'un nous suivrait-il ?

Je murmurai :

- On est encore loin de chez toi Veronica ?

Je n'avais pas l'habitude de passer par là pour aller chez elle, et je ne me rendait pas compte de la distance. Elle secoua la tête. Je proposai toujours à voix basse :

- Au risque de paraitre complètement parano... Ca te dis qu'à 3 on parte en courant ??

J'avais presque honte de ma proposition, mais l'angoisse commençait vraiment à m'envahir !

Quand Sélène me fit sa proposition j'eus une franche envie d'exploser de rire et en même temps la première réponse qui me venait à l'esprit était "oui!!", je réfléchis puis conclut qu'au risque de paraitre ridicule Sélène avait peut être raison

-Ok, 1....2....3!!

Sélène partit comme une furie, je la suivais tant bien que mal en tenant mon sac qui sautait dans tous les sens. Mais Sélène était tellement prise par son élan qu'elle continua tout droit au lieu de tourner, je fus obliger de m'arrêter deux secondes, j'en profita pour reprendre mon souffle

-SELENE NON! PAR ICI!

Elle revint sur ses pas puis on reprit notre course folle, cette fois j'en étais sûre, quelqun nous suivait, des pas s'étaient rapprochés de nous ayant surement profité du temps perdu lorsque Sélène était partie trop loin.
Soudain, un coup de feu retentit.

Je courrai comme une folle, sans chercher à comprendre dans quelle direction je devais aller.

-SELENE NON! PAR ICI!

J'étais allée trop loin et Veronica me rappelait à l'ordre. Pestant contre ce fichu contre temps, je revins sur mes pas pour la rejoindre...

*BANG !!*

La détonation claqua dans la nuit. Sans m'arrêter de courir, je hurlai :

- C'ETAIT QUOI CA ??

Je connaissai la réponse mais refusais d'y croire. Au même moment il y eut un nouveau coup de feu et j'entendis Veronica crier à côté de moi...

Le premier coup de feu nous avait toutes les deux fait sursauter, mon coeur battait de plus en plus vite

*BANG!*

Mes jambes se dérobèrent et je m'étala par terre... Mes mains avaient quelque peu amorti la chute mais avec la vitesse mon visage avait légèrement heurté le sol... J'étais allongée sur le ventre, un cri aigue m'avait échappé, ma jambe me faisait terriblement mal et je sentais un liquide tiède sur ma bouche, surement du sang.
J'entendis des bruits de pas précipités se rapprocher de moi, tant bien que mal je m'aida de mes bras pour me relever.

-Veronica!

C'était Sélène, elle m'aidait à me mettre en position assise quand un rire derrière nous se fit entendre

- Vous pensiez allez où comme ça ? Demanda la voix d'un homme qu'on ne distinguait pas encore.

Morte de peur, je demandai :

- Qui êtes-vous ?

Tout en aidant Veronica à se remettre debout, je pensai qu'il fallait gagner du temps ... Mais pourquoi ? La voix aboya sèchement :

- Restez où vous êtes ! La voiture va venir vous chercher !

La voiture ? Quelle voiture ? Je n'eus pas le temps de me perdre dans mes considérations et questions destinées à rester sans réponse, car je sentis Veronica s'appuyer fortement sur mon épaule. Je murmurai :

- Ca va aller ?

Pendant que l'homme qui m'avait tiré dessus proferait ses menaces je me mettais debout avec difficulté, je sentais de la sueur couler sur mon front, en m'appuyant sur Sélène je réussis à me mettre debout, en appui sur ma jambe droite.
Je passa ma main sur ma bouche pour éssuyer le sang qui coulait

-Vous allez le regretter!
-Tu n'es pas en posture de me menacer Veronica!!
-Vous êtes qui? Comment vous connaissez mon nom?
-Qui ne connais pas la fille de ce cher shérif et sa copine Sélène ou plutôt... Mélinda!

*Melinda...*

Tout me revenait en tête, le vol de la clé, le faux nom pour que Sélène puisse faire avouer à Fitzpatrick... Une camionnette arriva au même moment

Ca commençait tout juste à s'éclaircir dans mon esprit : Mélinda... Liaam Fitzpatrick... Impossible, il était en prison... Mais j'oubliai que même derrière les barreaux il pouvait avoir le bras long...

A cet instant une camionnette arriva et freina à côté de nous dans un effroyable crissement de pneu. Dans l'obscurité, j'entendis les portières claquer, des voix d'hommes nous ordonner de monter à l'arrière, et des mains nous pousser violemment.

Tout s'était passé rapidement. En quelques secondes, nous nous retrouvions enfermé dans une camionnette qui redémarrait pour une destination inconnue. Le fourgon était plongé dans le noir :

- Veronica, tu es où ?
- Ici.
- Ca va aller ta jambe ?

En posant cette question, je sentai les miennes complètements flageollantes qui m'avaient lachées. Une chance qu'on soient assises :

- Si j'ai bien compris, c'est la bande de Liaam ? Qu'est-ce qu'ils vont nous faire d'après toi ?

Ma jambe me faisait mal en effet mais la peur et la colère me faisait oublier la douleur, la voix de Sélène résonnait à l'arrière de la camionnette.

-Ca va aller mais je perds du sang... Il faut que j'aille à l'hôpital...

L'hôpital, ce n'était évidement pas là que la camionnette allait et je craignais que la balle dans la jambe ne soit qu'un détail à côté de ce qui nous attendait

-A mon avis on ne va pas faire une belotte, il fait absolument trouver un moyen de s'échapper ou de prévenir quelqun Sélène, sinon on est mal très mal!

Si j'avais compté sur Veronica pour me redonner un peu d'espoir, c'était fichu ! Elle venait de confirmer mes pires craintes :

- Alors on est fichues ! On a pas de quoi contacter quelqu'un ! Quand à s'échapper, avec ta jambe, et même sans ça, on irait pas bien loin...

A présent, l'angoisse se transformait en terreur, malgré les efforts que je faisais pour prendre sur moi. Il fallait trouver une solution... et rapidement ! Je hasardai :

- Si tu réessaye d'allumer ton portable, juste le temps d'envoyer un message à quelqu'un ? Bien sûr, il faudra se contenter de Help... avant que la batterie ne lâche à nouveau !

Il arrivait parfois qu'un portable, que l'on croyait complètement déchargé, accepte pourtant de fonctionner quelques secondes. Je me raccrochai à cet infime espoir pendant que Veronica se saisissait de son fidèle compagnon...

Je repris mon portable et appuya de nouveau sur le bouton, il s'alluma, j'entra mon code pin, tout se passait bien

-Alors?
-Pour l'instant ca marche...

Au moment où j'avais prononcé ces mots le portable s'éteignis de nouveau, je poussa un cri de rage! Sélène avait compris sans que j'ai besoin de lui expliquer. La camionnette se mit à ralentir mais continuait à rouler. La route était mauvaise, pleine de bosses qui nous faisait rebondir et à chaque fois ma jambe me faisait terriblement souffrir. Je suais de plus en plus et je commencais à me sentir faible

-Sélène...

Je cherchais, retourner dans ma tête la situation dans tous les sens sans trouver de solution, je vida mon sac au sol et lanca mes clefs à Sélène. Dessus un petit porte clé ovale permettait de faire un peu de lumière

-Tu ne vois rien qui pourrait nous servir?

Complètement abbatu par l'échec du portable, je commençai pourtant à inspecter autour de nous l'interieur du fourgon. J'étais pessimiste quand à notre chance de trouver quelque chose d'utile, et le porte clé éclairait mal, mais à présent c'était notre seule chance. J'énumérai tout haut ce que je voyais, car Veronica avait à peine la force de maintenir sa tête :

- Il y'a... un tuyau... un clou rouillé... un sachet en plastique vide... un vieux ticket de ...

Je n'osai pas toucher le ticket en question, qui trainait par terre dans la poussière, et je ne finis pas ma phrase. Je repris mon inspection :

- ... Je ne vois rien d'autre... (Nouvelle secousse qui me projeta violemment contre la paroi) AIE !

Je me redressai et tout à coup, je vis dépasser du plafond une tige en métal ... Je l'attrapai, tirai dessus, mais rien à faire, elle ne bougeait pas.

- Il ne reste que le clou... On peut ouvrir une porte de fourgonnette avec un clou rouillé ??? Demandais-je, très septique.

Je me sentais de plus en plus affaiblie, au fur et à mesure que Sélène parlait je sentais ma force et ma compréhension diminuer...
J'entendis quand même la proposition du clou rouillé... quand on voyait l'était de la camionnette pourquoi pas éspèrer

-Tu peux éssayer, la camionnette n'a pas l'air "en forme" peut être que tu arriveras à soulever le loquet, je ne vois que ca...

J'entendis Sélène attrapper le clou puis des bruits métalliques suivirent

J'étais assez pessimiste en attaquant le loquet de la porte, dans la pénombre, avec un vieux clou. Pourtant, au bout de longues secondes de persévérances, qui se transformèrent en minutes, je sentis le loquet bouger... de plus en plus...

Je redoublai d'effort et soudain, MIRACLE, le loquet se souleva, libérant les portes de la fourgounettes. Celles-ci s'entrouvrirent, avant de se fermer violamment après une nouvelle secousse.

Je m'arrêtai pour tendre l'oreille, en espérant que les conducteurs n'aient rien entendus de suspect. Apparemment non. Le véhicule continuait son laborieux cahotement.

Tout en maintenant la porte en position entrouverte, je demandai tout bas :

- Notre seule chance, c'est de sauter en route. Je ne sais pas comment est la route en dessous, ni comment on va s'en sortir ... Heureusement il ne roulent pas vite. Est-ce que tu te sens prête à tenter le coup ??

Quand j'entendis la porte s'ouvrire je sentis en moi un regain d'énergie, une source d'espoir.
Mais d'un autre côté comme le faisait remarquer Sélène on ne savait où on allait atterir, dans la nuit et sans portable... C'était peut être un plan suicide mais je preferais ca aux Fitzpatricks.
Je me traina jusqu'à Sélène en guise de réponse.
Elle compta jusqu'à 3 puis elle ouvrit la porte, me poussa et se jetta derrière...
Je retomba lourdement sur le sol qui paraissait terreux et parsemé de petits cailloux. J'entendis le corps de Sélène tomber une fraction de seconde après.
La camionnette continua son chemin et fut bientot assez loin pour qu'on n'entende plus le moteur

-Apparement ils n'ont rien remarqué... Et maintenant?

Le choc sur la route fut très violent. Je tombai à genoux et jeta mes bras en avant pour me protéger. J'eus l'impression d'entendre tous mes os craquer. De vives brûlures aux articulations m'informèrent que je m'étais bien écorchée.

Mais la frayeur de la situation l'emporta et je mis mes douleurs de côté en me redressant :

- Pour l'instant on va s'éloigner de là...

J'aidais Veronica à se relever et la soutin de mon mieux pour qu'elle arrive à marcher. Mais au bout de quelques pas, je sentis qu'elle faiblissait beaucoup trop pour continuer comme ça :

- Il faut faire quelque chose pour ta jambe !!!

Je l'assis sur le bord de la route, qu'on distinguait à peine dans la nuit noire, et prit mon pull pour essayer de faire un garrot. C'était peu mais mieux que rien.

Sans prendre conscience qu'ainsi peu vêtue, je frissonnais, on se remis en marche...

Sélène venait de serrer son pull fortement autour de ma jambe, je me sentais vraiment affaiblie mais surement l'instinct de survie me poussait à continuer de marcher en direction... en direction de quoi? Bonne question. Nos yeux avaient eu le temps de s'habituer au noir dans la camionnette je distinguais donc un peu le paysage desertique qui s'offrait à nous: Une longue route, rien à l'horizon et de chaque côté de cette route un désert aride au sol caillouteux.

-Je ne vais pas pouvoir continuer bien loin comme ca... Je ne sais pas comment on va se sortir de là Sélène mais si j'y reste dis à Logan qu'il me retrouvera en enfer!!

Je venais de parler de Logan, aucun rapport avec ce qui nous arrivait mais la situation très dangeureuse de la chose devait me monter à la tête et me faire délirer. Toujours en m'appuyant sur Sélène je rigola

-Et s'ils se rendent compte qu'on a sauté? Ils vont faire demi-tour, on devrait peut être s'écarter de la route?

J'avais aussi pensé à quitter la route. Veronica m'avait devancé :

- Oui, ça serait plus prudent.

On quitta donc la route pour descendre sur un bas côté terreux. Le sol s'enfonçait sous nos pas. Je murmurai inquiète :

- Il y'a des marais par ici ? On voit à peine où on pose les pieds...

Veronica ne répondit pas. Je sentai qu'elle pesait toujours plus lourd sur mon épaule, et je devais faire appel à toute ma force pour la maintenir encore debout. Heureusement qu'on avait le même gabarit. Je pris la décision de lui parler continuellement de peur qu'elle perde connaissance :

- Courage Veronica, on va s'en sortir. On va trouver de l'aide ou une solution... Une Mars n'est jamais à court d'idées hein !! J'ai appris ça d'une jeune détective pleine de ressource et de force !

Aucune réaction :

- Je t'en prie Vero, reste avec moi, serre les dents et avance...

Je ne voulais pas le dire tout haut, mais j'avais vraiment peur. Elle avait perdu beaucoup de sang, et à part faire les garrot, je n'avais aucune connaissance médicale. On semblait perdu au milieu de nulle part, dans la nuit noir.

Soudain, je vis briller quelque chose à l'horizon et mon coeur se mit à battre un peu plus vite...

Maintenant j'écoutais Sélène mais je ne pouvais plus répondre, aucun son ne sortait de ma bouche et je n'arrivais même pas à bouger mes lèvres. Seules les paroles de Sélène me tenait éveillée...
Soudain une lumière apparue dans l'horizon, une lumière lointaine, et de la fumée, au fur et à mesure qu'on avancait on pouvait distinguer la forme d'une maison. Je sentis que Sélène pressait le pas

-Attends, laisse moi là et éssayes de voir à l'intérieur... On ne sait jamais, on est peut être simplement retombées là où les Fitzpatrick voulaient nous emmener...

Sélène eut un temps d'hésitation

-Ne t'inquiètes pas pour moi

Après une brève hésitation je laissais Veronica assise à quelques mètres de la maison.

Je m'en approchai le plus silencieusement possible. Dans la nuit, il était quasiment impossible de me voir de la maison, mais je craignais une surveillance extérieur. Et il fallait bien avouer que la peur, l'obscurité et la fatigue me rendaient paranoïaque !

La lumière provenait d'une petite fenêtre du rez-de-chaussée. C'est donc là que je me dirigeai... Là que je regardai... Et ce que je vis me glaça d'effroi... Je ne pus retenir un gémissement étouffé :

- Oh mon dieu !!! Non !!!!!!