Départ de Hearst

Je récupéra donc mes bagages, le sourire aux lèvres. Malgré les fous furieux du groupe. Je souhaita "bonne chance" à ce qui tentait de les récupérer étant donné que certains avaient recommencer à s'exciter comme des puces en attendant un troisième avertissement ...

- Bon, je crois qu'il ne nous reste plus qu'une chose à faire : partir à l'assaut des montagnes russes !!!!! me dit Sélène.

J'acquieça et rajouta :

- En sorte de nous éloignés de ces cinglés ! Par contre, faudrait attendre les autres ...

J'essayais par tout les moyens de me frayer un chemin entre la foule des etudiants qu'il y avait devant la soute à bagage, mais rien a faire, c'était bel et bien bloqué.
Je me mis à pousser quelques personne volontairement pour passer, avec pour arguments; " fallait pas être sur le chemin " .
J'apperçu Sélène et lui fis quelques signes avec la main, et enfin je fus à sa hauteur .

- Enfin, j'ai bien cru qu'on resterait la journée là ! alors ? on y va ?

je souris, toute excité a l'idée d'entrer dans la parc, comme un enfant de 8 ans.

J'éprouvais un intérêt à chaque mnège présenté même si je ne comprenais pas toutes leurs explications. Sélène, d'ailleurs, souligna un de ces mots mystérieux : "quadri-dimentionnel" ...

- A dire vrai, je ne sais pas ce qu'ils entendent par là, moi et l'éthimologie des mots d'origine grecque ou latine, ça fait deux ...

Je fis une grimace tout en roulant des yeux.

- Et, personellement, je n'en ai rien à faire ... Je pense qu'on comprendrait concrètement le mot en allant voir ce manège de nos propres yeux. Non ?

Pendant la lentée avancée du wagon vers le sommet, j'espérai que je n'allais pas rendre mon petit-déjeuner, même si il n'y avait pas grande chose à rendre, précision que j'avais oublié de noter avant de monter dans ce "Déjà vu". D'ailleurs, ce nom lui allait bien, cette sensation que cette pente n'allait jamais se terminer n'était pas nouvelle ... Une fois au sommet, le xagon prit une demi-seconde pour nous laisser contempler la jolie descente que nous allions faire, et c'était partit ! Je cria de toutes mes forces et au moment le plus critique, nous fûmes pris en photo ... J'eus le temps de penser *Saloperie d'appareil* avant que notre wagon entâme un virage assez impressionnant de 120°.
Ce manège dura une bonne vingtaine de minutes avant de pouvoir sortir du manège. Je sentais que je commençais à avoir une légère migraine mais qui se dissperait assez rapidement. Par contre, aucune envie de rendre : bonne nouvelle. Je me remis rapidement de mes émotions et dis :

- Alors ? La classe non ?