De retour au NGH [pv Duncan]

Je regarda Duncan, perplexe.

- Euh ... Oui ... Ca va ... Pourquoi ?

Je vis qu'il cachait "un objet non identifié" derrière son dos.

- Qu'est-ce que tu as dans les mains ?

- Bien.

On se dirigea vers la route et regarda ce qu'il tenait en main. Tout en lui souriant et le regardant droit dans les yeux, je pris son sachet des mains de manière violente et dis :

- Vraiment désolée !

Je balança le sachet dans la mer en sorte qu'il ne puisse pas le récupérer. Aujourd'hui, je ne m'occupais pas de l'écologie. Je souris tout de même.

- Tant que ce n'est pas la deuxième solution, je m'en contre-fiche ! A toi de décider ! Moi, en tout cas, je ne suis pas encore fatiguée. Je te laisse le choix.

On s'approcha de l'ascenceur et j'atttendis sa réponse pour y rentrer.

- A toi de choisir.

Je lui souris.
J'espérais juste qu'il n'allait pas aller voir la pimbêche de la soirée. C'était la seule chose que je désirais réellement. Si il voulait renoncer à son statut de "nouveau dragueur sans coeur", il vallait mieux qu'il n'y aille pas. Après, c'était à lui de voir ...

Tiens ! L'illumination, une lueur de raison ! J'apprécia cette réaction et lui montra un grand sourire. Il était temps qu'il réfléchisse avant d'agir pour éviter de se retrouver en première pas des journaux ou un sujet de la nouvelle radio pirate ...

- Passes une bonne soirée Duncan ! Cette journée a été très sympa !

Je monta dans l'ascenseur qui ferma ses portes sur moi. Je rentra dans ma suite et me dirigea directement dans ma cuisine pour me cherche de l'eau. J'alluma la télévision et zappa sur différents films pour finalement tomber sur "Spiderman III" que je n'avais jamais vu auparavant. Allez, pourquoi pas !

Après avoir terminer mon film, j'avais mis mon pyjama avec une certaine hâte. Alors que j'allais me coucher, quelqu'un frappa à ma porte ce qui m'étonna vu l'heure ...
J'ouvris, après avoir mis ma robe chambre, en me dépêchant, pensant que c'était urgent. A ma plus grande surprise, c'était Duncan qui "avait l'air" dans un piteux état.

- Duncan ? Tes clés ?

Voyant qu'il vacillait sur ces deux jambes qui ne lui suffisaent pas pour tenir debout, je mis un des ces bras autour de mon épaule et le fis entrer. Je le fis s'asseoir sur mon canapé.

- Attends, je vais chercher ...

Je chercha partout mais rien ... Pas de clé en vue ... Le seul endroit où je n'avait pas regarder était le canapé où Duncan était affalé. Je m'approcha et dis :

- Je suis désolée mais je vais devoir voir si c'est par ici.

Je le fis s'asseoir et regarda dans les moindres cavités et sentis quelque chose de froid, les clés !!

- Ah ! Ca y est ! Tu as du les perdre au moment où on s'était assis pour regarder la télé !

Je le regarda un peu plus. Il était vraiment dans un sal état.

- Tu restes ici ! il n'est pas question que tu sortes dans un état aussi lamentable ! Tu peux dormir sur le canpé si tu veux. Il est très ... confortable ...

- Je m'en doute bien. Vu ton état d'hier soir !

Je tenta de le relever tant bien que de mal et réussis au bout de la deuxième fois. Je pris, comme hier soir, l'épaule pour le remettre autour de mon coup.

- Tu as bien dormi au moins ?

Je le fis entrer dans la salle de bain et lui raffrachaît le visage avec de l'eau bien fraîche.

- Ca, c'est poour te réveiller ! Tu veux aussi quelque chose pour ton mal de tête je suppose ...

Je l'asseya délicatement sur le rebord de la baignoire et chercha rapidement un verre d'eau et une aspirine que je lui tendis.

- Pas de problème. Ca arrive. Après tout, les résolutions sont faites pour les compromettre vu le nombre de résolutions que nous faisons en début d'année ...

Je souris tout en le regardant, allongé, et finalement, me décida de continuer de lire une oeuvre d'Emily Brontë : Les Hauts de Hurle-Vent. Après quelques minutes de lecture, je releva la tête et demanda à Duncan :

- Tu as besoin de quelque chose en particulier ?

Je l'accompagna jusqu'à la porte, au cas où.

- Oui. On se reverra là-bas sûrement. Ne fais pas de bêtises en attendant.

Je lui souris de manière malicieuse.

- Bon. Salut !

Quand je m'apprêta à fermer la porte, j'eus une idée qui me traversa l'esprit.

- Euh ... Et essaye de te faire discret ! Je ne veux pas que le réceptionniste se fasse des idées si tu vois ce que je veux dire ! En fait non, je ne sais pas, si tu te fais discret, il trouvera ça ouche ! Bo bah laisse et sois naturel !

Je lui fis la bise et referma la porte. Je me dirigea vers la cuisine pour me faire un petit-déjeuner.