mémorable soirée à ce faire pardonner

Décidemment ... Il voulait me rendre folle ! Monsieur ne voulait pas aller dehors et maintenant que je voulais rentrer, Monsieur voulait rester et, en plus, pour se faire sa propore scène romantique ressemblant vaguement aux vieux feuilletons.

Quand il me regarda tout en souriant, je ne pus que sortir un :

- N'y pense même pas ...

Peu convaincant, je l'admets, peut-être par un manque de volonté ...

Nous étions maintenant devant les portes du Neptune Grand Hotel, sous la pluie qui était maintenant battante ...

*Génial ...*

Eh bien ... Quelle journée ... affolante !

Une fois arrivé devant sa suite, elle ouvrit et allait dire à Duncan qu'il pouvait rentrer, mais, Monsieur avait déjà pris ses aises avec les lieux ...

J'alla le rejoindre dans la salle de bain et lui demanda si il pouvait me passer une serviette, ce qu'il fit.

- Merci.

Je rentra dans ma chambre et ferma à double tours pour pouvoir me changer. Il n'était pas question de rester dans ses vêtements trempés. Je ressortis au bout de quelques courtes minutes, sèche et habillé.

Je m'affala sur le canapé, mon fidèle ami, et me coucha.

Quelle ironie du sort, c'était à mon tour de m'accrocher au canapé, en répétant "c'est le MIEN".

- Et non, je ne suis pas très chatouilleuse ...

Maintenant, je devais m'attendre à quelques essais de sa part. J'essaya de l'éloigner à coups de pied mais c'était mal partit ...

- Puisque je suis quelqu'un de très très très très très sympa, tu ne vas rien me faire ... Car tu es très très très très sympa aussi. Ok ?

- Pardon ? Que vas-tu abandonner ?

Je ne le suivais pas quelques fois ... Abandonner quoi ? Il avait obtenu ce qu'il voulait : je ne m'accrochais plus au canapé maintenant, après avoir rigoler comme une furie.

- Tu peux m'expliquer ?

Je le regarda droit dans les yeux, attendant une réponse pour comprendre, c'est tout.
Je m'asseya sur la canapé, en faisant signe que j'abandonnai, tout en souriant.

- Si on y réfléchit bien, tu me tiens déjà compagnie. Euh ... Un cocktail et un massage ne me feraient pas de mal !

Je le regarda et fis un air interrogateur avant de dire :

- Pourquoi tu me porposes tant de choses ? Tu veux quoi ? Avoue !

Je le fusilla du regard. Alors qu'il avait l'air de se poser des questions, je commença à rire.

- Ne t'inquiètes pas ... C'est normal ... Je suis normal ... Bon, quattends-tu pour le massage esclave !

Bien-sûr, ce dernier mot était dit de manière plus accentué mais plus ironique aussi.

Je me tourna alors pour qu'il commence à me masser.

- Il faut bien que je sois en forme pour bosser ensuite.

Duncan regarda le plafond, il ne comptais pas la masser! Il s'approcha et lui dit d'un ton ironique

-Si je te déplace une côte, ne te plains pas!

Meryl ce retourna vivement et pris un peu peur

-Ne t'inquiéte pas, avec Logan on s'y conais en massage, tous les été on allais sur la plage et on proposait à des filles de les masser, c'est une technique de drague imparable!

Il l'allongea sur le ventre et ce mis à la masser

-Sa va t'as pas l'air trop tendu !

- Eh non ... Mais c'est pas pour autant que je n'es pas besoin d'un massage ! Vas-y ! N'empêche, bonne idée de drague ... Par contre, les filles ont moins de choix pour draguer ... Du moins, je ne vois pas lesquels ... Si c'est pas malheureux !

Quand il me massa, j'étais au paradis. J'étais sur mon petit nuage, zen, oubliant tous els petits soucis ... Le rêve quoi ...

- On sent qu'il y a une certaine habitude ...

Je rigola et retomba dans mon état second, quasi comatique.
Je me réasseya.

- Merci beaucoup. Veux-tu quoi que ce soit ? A boire, à manger ...

Au moment où il gouta son cocktail, je le voyais faire une grimace peu rassurante. Ca devait être délicieux ...

-Bois pas sa!
- Ne t'inquiètes pas ... Rien qu'en regardant ta tête, j'avais compris.

Je souris finalement pour rire.

- Ecoute, je te vire. je ne veux plus de tes services. Je vais faire un cocktail. Lui, normalement, sera buvable.

Je lui fis un clin d'oeil et pris son cocktail pour le vider de son contenu. Je pris deux verres, fis ma mixture et rapporta les deux verres.

- Mais, pour une sécurité, je vais goûter.

J'avala une gorgée qui me paressait correct.

- Je crois que ça ira.

Je ne fis que très peu attention à son compliment. Depuis l'histoire avec Candice, je n'osais plus faire confiance mais si je baissais mes défences quelques fois.
Au lieu de ne rien dire, je préféra trouner en dérision sa remarque :

- Je suis plus qu'honorée très cher Duncan.

Je souris et lui pinça amicalement les joues.
Je pris les deux verres que je posa dans la lavabo. Je revins, en suite, plus sérieuse. J'avais eu, soudain, une idée qui m'effrayait : peut-être qu'il l'aurait pris comme un affront. Dans certains, blaguer n'était pas la meilleure solution ...

- Merci. dis-je simplement.

Je n'osais pas renvoyer le compliment pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

- Tope-là mon pote !

Je lui tendis ma main.

- Je rajoute une chose : je serai toujours là pour te modérer. Je me débrouillerai pour être toujours là quand les choses se gâteraient pour toi et ta réputation. Par exemple, si tu as des tentations, comtes sur moi pour te rappeler à l'ordre.

Je pris son poignet pour qu'il tende sa main. Je claque ma main, alors, sur la sienne, sans même attendre son accord.

- Ok, c'est réglé. dis-je en souriant.

- Oui, mais MOI, je sais me modérer ...

Je souris et dis, fièrement :

- A la notre !

Et avala le contenu de mon verre à petites gorgées.

- Sinon, je n'ai pas besoin d'être protégée. Je sais me défendre, contrairement à ce que tu pourrais penser. Mais merci quand même.

Je fis un rire moqueur.

- Tu me fais rire Duncan.

Mais quelque chose m'avait empêcher de m'étendre sur un sujet plaisant, quelque chose qui m'avait titillé l'oreille : "Véronica elle aussi disait n'avoir besoin de personne pour ce défendre! Et pourtant regarde ce qui lui ai arrivé!"

- Que lui est-il arrivé ?

Je regarda Duncan, d'un air interrogateur mêlé à de l'inquiétude.

- Je vois ...

Je me coucha sur le canapé et mis ma tête sur ses genoux.

- Je ne préfère rien demander à Veronica. Elle est assez distante, je ne veux pas l'éloigner davantage. Ca ne me regarde pas ... Je veux pas enfoncer le couteau dans la plaie ...

Je pris un coussin que je balança dans les airs pour le rattraper, à maintes reprises.

- Logan est très étrange ... Je me suis informée sur lui ... Tout en étant imprégné par le mode "bad boy", il peut apparaître comme un gars assez sensible ... Vraiment étrange ...

Etrange phénomène ... Je m'étais toujours tenu éloigner de ce genres de relations, trop compliquées à mon goût ...

- Eh bien ... C'est mieux que Les Feux de l'Amour votre ... leur histoire ...

Je rigola. On pouvait le considérer comme un affront, certes, mais cela ne me fis pas grand chose.

- Heureusement que je suis là pour simplifier la tâche ! haha

Je regarda l'heure. 19h30. L'heure du "crime". J'arrêta de lancer mon coussin en l'air et regarda le plafond.

- Attention Duncan ! Ca va commencer !

Il me regarda perplexe ...

- Tu vas comprendre ...

On entendit des bruits de pas au-dessus de nous et la personne au-dessus mit la musique à fond.

- Ca y est ... Tous les jours, c'est pareil. Aux mêmes heures, chaque jour, il ramène une fille et met la musique à fond pour éviter l'attention ... Le problème, c'est qu'il est pas discret ... Un véritable baisodrome.

J'appela le réceptionniste et cria (pour qu'il entende) car la musique était encore plus forte maintenant :

- BONJOUR, C'EST MLLE GRIMM ! EST-CE QUE VOUS POURRIEZ UN JOUR VIRER CELUI QUI HABITE AU-DESSUS DE MA SUITEAVEC SES CONQUETES ET SA MUSIQUE A DEUX BALLES ?
- Je verrai ce que je peux faire ...
- QUOI ?
- JE VERRAI CE QUE JE PEUX FAIRE !!!
- VOUS AVEZ INTERET ! JE PAyE PAS POUR AVOIR CE GENRE D'ANIMATION M*RDE !!!
- BIEN.

Je lui raccrocha au nez et regard Duncan, désespérée.