Je le pris dans mees bras, sans l'idée de profiter de la situation (précisons-le), pour le calmer.
- Calmes-toi ! Ok ? Il s'éfondre comme un château de cartes, il encaisse en peu de temps, des années de conneries. Toi, tu as réussi à te relever, peut-être que lui, sous ses airs de gars insensible, il est peut-être plus faible. Si c'était ton meilleur ami, tu devrais honorer ce que vous étiez, non ? Je pense qu'il se calmerait.
Je me leva et alla me chercher un verre d'eau, que j'avala d'une traite.
*Me voilà mêler dans des histoires de coeur et, en plus, en tant que connaissance et pas en tant que journaliste ... Me voilà bien !*
Je revins vers Duncan puis regarda l'heure. Il était tard. Je désirais maintenant être seule mais ne voulait pas le mettre à la porte car ce serait un manque de délicatesse de ma part ... Alors, après quelques minutes de silence, la sonnerie de mon téléphone portable retentit.
*Quand je venais être tranquille ...*
Je me précipita et sauta sur mon téléphone. Alors que mon répondeur allait se mettre en route, j'eus le temps de décrocher.
- A... Allô ...
- Salut Meryl ! C'est ton fidel servant de New-York. Tu te souviens du dossier que tu m'as demandé de chercher ?
- Oui ... Et ?
- Toujours aussi sympa apparemment ... Enfin bref ... Eh bien, apparemment il y aurait des répercussions ... On a viré celle qui t'as permis de l'avoir et ils sont à la recherche du dossier. Par je ne sais quel miracle, ils sont remontés jusqu'à New-York. Je pense qu'ils seront bientôt à Neptune si tu veux mon avis ... Ils sont très forts quand ils veulent ... Ils se posent des questions sur la cause du vol ...
- D'où tu le sais ?
- J'ai toujours aimé pirater la radio de la police, peu importe de quel pays ...
- Ok. Merci. Je te dois une fière chandelle.
- Je sais. Un diner au resto me suffira ! A bientôt.
Il raccrocha me laissant pétrifiée. J'avais des problèmes. Il fallait que je joue avec mes connaissance hautement placées maintenant, pour passer entre les mailles du filet qui se resseraient sur moi. Tout allait de mal en pis.
Je regarda Duncan et dis :
- Je dois y aller ! Je suis désolée ! J'ai quelque chose à régler ... seule ...
Il me regarda étonné, interrogateur.
- Je ne te dirais rien. Salut. Reposes-toi !
On sortit ensemble de l'appartement puis je me précipita vers l'ascenseur, sans l'attendre.